Parfois les enfants sont conscients qu’ils ne comprennent que très peu ce que je leur dis en français. Tout de même ils veulent me poser une question, demander de l’aide ou être en contact avec moi.
Ces derniers temps, j’ai remarqué que plusieurs enfants se servent de questions similaires pour me comprendre au maximum. Leur but est que je réponde avec un simple ‹oui› ou ’non›, sans espace pour leur fantaisie.
Et c’est ainsi qu’ils utilisent le principe des questions ouvertes et fermées** pour en savoir plus de ma part. Après une question fermée bien formulée, les enfants ont la certitude de comprendre ma réponse. Et bien sûr, je répète leur question en français. Le travail de détective pour deviner et comprendre ce que je voulais leur communiquer sera pour une autre fois !
(**Tout à fait le contraire des questions ouvertes des enseignants pour favoriser l’utilisation de la langue des enfants.)